Ou quelque chose comme ça
Alors, elle a dit ...
Je brûle, Tu me consumes, J’ai sous la peau des bouts de plumes qui vibrillonnent et me démangent // Et je calanche // Et toi tu jongles,
Et viens donc enfoncer // …tes ongles.
… ou quelque chose comme ça…
Alors, il a dit …
…oui ?
…ou alors à peu près.
Alors, elle a dit …
Alors tu vibres ? Et je palpite Et je cogite à tour de bras J’ai hâte et je me précipite Je voudrais tant que tu m’invites
Je voudrais admirer // …ton gite.
… Approximativement.
Alors, il a dit …
…m’oui !...
…quelque chose dans les environs.
Alors, elle a dit …
Oh, je n’ai plus aucun complexe, Tu es le seul dans mon cortex, et Circonflexes sont mes yeux, Pas un, les deux en arabesque, Donne-moi ta rue, et ton cedex, Donne moi l’adresse de ton duplex,
Je veux grimper sur // …ton solex.
…enfin, presque.
Alors, il a dit …
Je crois avoir saisi l’enjeu global de la question
Et Cupidon a un fusil je n’ai pas de gilet pare-balle
En général ses balles me fuient c’est à pleurer comme un oignon
Mais aujourd’hui, comme une mouche sur un néon, son arsenal
M’a mis à mal, m’a ébloui, m’a étourdi et pour de bon,
Pourquoi dire non c’est un grand oui pour t’installer dans mon local
Pour te délacer les sandales pour un plongeon canapé-lit
Un midi-minuit polisson Discuter à l’horizontale
…ou quelque chose approchant.
Alors, elle a dit …
Oh ! Grossier personnage !
Mais elle riait.
Alors, ils sont partis par là-bas.
(Déclamé le 24 avril 2008 au Grand Café, Poitiers)
Droits réservés.
Texte sous licence Creative Commons.
Ou Quelque chose comme ça by François Bonneau / Georges-André STROH est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.